24ème Variation • Le corps de Klung

Dans les années 1990 vint l’équation de Klung :

cartouche qui se lit « un petit a ponctuation espace pictogramme».

La séquence anthropologique de civilisation se trouve là. Toutes les dérivées de Klung sont acceptables comme par exemple :

ou

etc.

L’équation de Klung n’est qu’une dérivée elle-même de l’équation initiale :

 qui indique bien l’easp, l’espace-avoir-savoir-pouvoir, ici l’homme (le pictogramme), l’espace entre deux symboles, le point de ponctuation, le chiffre un, premier calcul algébrique, la lettre petit a, début de l’alphabétisation.

 Tout l’easp y est contenu.

 L’équation de Klung pose le deuxième problème de cet algèbre de civilisation. La progression phylogénétique y est. À l’épi-génétique programmée se substitue peu à peu une anthroposophie ethno-centrée, géo-historique.

 L’équation de Klung pose la question des étapes de développement du corps-civilisation, partant de la matière.

 Le corps civilisation est une dérivée, est dérivée de l’équation de Klung, équation elle-même dérivée de l’équation de Klung.

 C’est cela la civilisation, le reflet d’un miroir qui se regarde droit dans les yeux.

 Le regard, la vie est un axe de construction du corps-civilisation. Les performances du regard, de la vision, justifie ce privilège. Mais que voit l’homme de la U-caverne ?

 Les membres de sa tribu, l’environnement, paroles de la U-caverne compris et les visions de ses yeux fermés et/ou endormis : voilà son univers.

 Pas de télé, pas de bistrot, pas d’ordis, pas de McDo : la zone quoi en somme.

 Le corps-rêveur, dérivé du corps-civilisation, dérivée elle-même dérivée du corps-chamane, cela est entendu.

 Mais une seconde vision les yeux fermés accentue cette dérive, cette dérivation : l’écran des paupières, les paupières-écrans. Ce phénomène sensible, universel est pratiquement totalement ignoré par l’anthropologie. Pourtant…

 Pourtant tout un chacun peut en faire l’expérience, sourd, muet, aveugle compris : un écran visible s’ouvre dès que les paupières se ferment.

 La tension oculaire et le flux sanguin double le rythme de cet écran.

 Personne ne parle jamais des films scénarisés qui défilent à cet écran. Une expérience de quelques minutes étonne puis sidère.

 En deux dimensions semble-t-il, des masses, des surfaces inégales, blanches ou noires en général se combinent sans cesse. Les paupières-écrans proposent une écriture. Il y a la livraison d’informations directement du corps au corps, corps à corps.

 Le corps (se) donne de l’information brute.

 Il reste à savoir lire cette écriture, puisque l’homme peut se vanter de la voir, il suffirait de savoir la lire pour pouvoir comprendre le sens de l’incontestable message permanent.

 Il est fort probable que ce langage informatique initial traite directement l’ADN de la personne placée devant la paupière-écran.

 Les informaticiens programmateurs doivent impérativement s’attacher à tenter de décoder ce message de la paupière-écran. Seuls les experts sauront trouver leur Champollion et pourront alors universaliser la lecture de ces données.

 La paupière-écran est alors comprise comme une dérivée majeure de l’équation de Klung. L’équation de Klung n’est qu’une lecture historique de la paupière-écran.

 La richesse de ces informations délivrées par la paupière-écran sait fasciner tout un chacun qui en fait l’expérience.

Cet univers est d’une magnificence étonnante, d’une luxuriance fantastique. C’est là une authentique forêt primitive, un lieu de régénérescence des acquis et des innés.

Cette expérience peut rendre fou. Autant prévenir.

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