Depuis un mois, un nouveau président des Etats-Désunis

Un néo-fasciste a pris le pouvoir

 

Vendredi 20 Janvier 2017 à 18 heures (heure française), Donald Trump a prêté serment en tant que 45ème président des Etats-Unis d’Amérique. Ce pays compte environ 350 millions d’habitants. Hillary Clinton, l’autre candidate, a recueilli 65 millions de voix, quoique sa politique présente elle aussi des zones sanglantes qui ne valent guère mieux. Trump est devenu président avec 63 millions de voix, il représente donc autour de 20% de la population. Election d’autant plus troublante que la CIA affirme que les Russes de Vladimir Poutine sont numériquement intervenus dans le vote. Et l’on nomme cela une minorité majoritaire. Le différentiel entre le nombre d’habitants et le nombre d’électeurs montre à quel point la démocratie, en tous cas la démocratie américaine, pose de graves problèmes. Le système électoral américain est totalement contradictoire.

 

Donald Trump représente de plus un électorat de petits blancs réactionnaires, conservateurs, racistes, sexistes, nationalistes, protectionnistes et j’en passe. En somme, Trump est le représentant d’un néo-fascisme qui ne cache plus ses ambitions capitalistes. Le secteur privé américain a pris le controle de l’Etat-Nation. Les loups sont entrés par Washington. Le cynisme d’une telle opération idéologique met en avant une économie de l’ombre, mafieuse où le mode de corruption est devenu le mode dominant. Ce terrible triomphe de Trump tétanise tous les courants démocrates et républicains. Il a de plus l’inconvénient de faire croire à Marine Le pen, présidente du Front National Français, que des ailes blanches lui sont poussées. En un mot comme en cent, le bordel du capitalisme libéral mondialisant s’amplifie.
 
Depuis plus d’un mois maintenant Trump a l’idée aussi sotte que grenue d’appliquer le programme qu’il a annoncé. On n’a jamais vu un candidat élu mettre en place les promesses qu’il a faites. Ceci prouve en tout cas à nouveau que Trump est décidément pratiquement fou. Certains lobbies cherchent justement, actuellement, à obtenir un diagnostic psychiatrique concernant cet abracadabrant personnage. Les Etats-Unis aiment cette blague à la Woody Allen ou à la Groucho Marx :
« Tu ne suis pas de psychanalyse ? mais tu es fou ! »

 
Et heureusement ce sinistre personnage découvre, ou semble découvrir, que la séparation des pouvoirs exécutif et législatif est aux USA réelle, pragmatique et constitutionnelle.
En d’autres termes, cet agent du capitalisme libéral mondialisant est en train de se prendre des baffes dans la gueule.