C’est l’histoire d’un petit garçon quise promène tranquillement dans la forêt. Il fait beau, un petit peu froid,mais il est couvert, avec un anorak épais, qui tient chaud même quand ilneige. Il a mis des bottes et ses pantalons sont remontés jusqu’à sesgenoux. Bref, il est équipé pour se promener dans la forêt, tranquillement.Il a même dans sa poche un canif, avec deux lames, une grande et une petite. Lecanif se trouve dans la poche arrière gauche de son pantalon. Il le mettoujours là, c’est sa place quand il va se promener dans la forêt. avec, ilcoupe des branches pour se faire des baguettes ou bien il ramasse des champignonou encore des fois il  joue auxindiens et dans ces deux cas-là il vaut mieux avoir un canif pour pouvoir sebattre, se défendre et faire tout les trucs que l’on fait dans ces deux cas-là.

 

 

Voilà donc ce garçon se promenant. Vouspensez bien qu’il a eu l’autorisation de sa mère, ça c’est sûr. Ne vousfaites pas de souci de ce côté là, tout est en règle, comme il faut. Quand,tout à coup, il entend un bruit. Il s’arrête. Il écoute. Le bruits’entend encore. cela fait  «  boum. Boum. Boum « . « tiens,se dit – il, qu’est- ce – que c’est ? »

Il écoute encore. Il entend encore :«  boum. Boum. Boum ». il se dirige vers le bruit. Il arrive dansune clairière. Une clairière, c’est un endroit dans la forêt où il n’y apas d’arbres. Dans la clairière, il voit d’abord Gros Ours qui est allongéau pied d’un arbre, les pattes croisées sur la tache noire qu’il a sur leventre. Il dort. On le voit à ses yeux fermés, à sa poitrine qui se soulèvedoucement et puis aussi à ses pattes de derrière, qui remuent toutes seulesdes fois, comme quand on rêve que l’on marche et que l’on a les jambes quibougent un peu. Gros Ours fait la sieste, c’est certain. Ce ne peut pas êtrelui qui fait ce bruit.

 

C’est à ce moment là que le petit garçonvoit le bûcheron. Ils est en train de couper un arbre, de l’autre côté dela clairière. Il a une hache et il frappe et a chaque coup, on entend « boum ».le petit garçon s’approche et dit : « Bonjour monsieur, commentallez- vous ? »

Mais le bûcheron qui, lui n’avait rienentendu, qui travaillait à couper un arbre, juste à ce moment-là  abaisse sa hache. Il fait un bond, la hache tourne un peu etvoilà, il s’est coupé l’oreille. Le petit garçon dit : « Oh !pardon, excusez-moi, je suis désolé ». le bûcheron n’est pas en colère.Il dit : « Oh ! ce n’est pas très grave, ça s’arrange.Mais il faut la retrouver tout de même »

L’oreille est tombée par terre et il ya plein de feuilles et on ne voit rien. Alors les voilà tout les deux à quatrepattes, en train de chercher cette oreille coupée. C’est le petit garçon quila trouve sous une feuille.

Il dit : « Je l’ai trouvée.La voilà ».

Le bûcheron dit : « Bon .voilà une bonne chose de faite. Maintenant nous allons aller tous les deux auvillage voir le médecin. On lui demandera ce qu’il faut faire ».

 

 

Et les voilà partis tous les deux versle village. Le petit garçon a mis sa main dans la grande main du bûcheron etle bûcheron a mis son oreille dans sa poche, bien au fond, pour ne pas laperdre une seconde fois. Il ne manquerait plus que cela ! Ils arrivent tousles deux chez le médecin, qui dit :

« Bof ! mais ce n’est rien ça.Je vais arranger cette oreille en un rien de temps »

Il nettoie bien avec un coton et del’alcool, il pose bien l’oreille à sa place et puis il met un bon morceaude sparadrap par- dessus. Et il dit :

« Vous gardez ça un moment et puisvous l’enlevez ça ira tout seul ».

Merci docteur. On vous doit combien ?5 frs. Voilà 5 frs. Au revoir docteur. Encore merci.

Et le petit arçon et le bûcheronretournent tous les deux à la clairière. Gros Ours dort toujours. Il nes’est même pas réveillé.  Il aseulement une de ses pattes posées sur sa tache noirs qui a glissé et quirepose par terre  maintenant. On voit qu’il dort toujours bien.

 Aubout d’un moment le bûcheron enlève son sparadrap. L’oreille est drôlementbien recollée.

Mais malheureusement, il y a un drôle demalheur. Le docteur c’est trompé. Il a bien recollé l’oreille, mais elleest à l’envers ! Mince alors ! Ils retournent tous les deux chez ledocteur, qui dit :

« Oh ! pardon. Je me suistrompé ! Je suis désolé, excusez- moi. C’est de ma faute. Maisattendez, je vais arranger ça . Ce n’est rien ».

Il coupe l’oreille qui était bien collée,mais à l’envers. Il la pose à l’endroit et puis il dit au bûcheron :

« Cette fois, je ne pourrais pasmettre du sparadrap. Il faut la faire tenir avec un clou, jusqu’à cequ’elle se recolle »

Il prend un marteau et un clou et puis ilcloue bien l’oreille à l’endroit sur la tête du bûcheron et il dit :

« Bien, ce coup-ci ça ira. C’estsûr. Voilà »

Merci. Au revoir docteur. A bientôt peut– être .

Et les revoilà partis tous les deux dansla clairière . Gros Ours dort toujours tranquillement . Lui alors, ilne s’est rendu compte de rien !

Au bout d’un moment, le bûcheron enlèvele clou et puis son oreille tient bien et elle est à l’endroit.

 

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