Journal interne des partisans de R.net

 

Le vol n°1. Prélude.

 

Ce n°1 du Vol du Colibri t’est dédié, mon amie. C’est le vol d’inauguration « Champagne Marximumm » à bord. Le vol du colibri est donc une lettre interne qui amuse et fascine, du moins je l‘espère ! Cela consiste bêtement à s’envoyer des « bals », boîte à lettre électronique.  La culture, la politique communiste, la marche dans Paris et tant d’autres choses nous unissent depuis si longtemps.  Et La presse coco, si courageuse, nous a appris que l’intolérance est intolérable.

Un magazine culturel et laïc comme Christian.Riochet.net doit se donner une philosophie, une politique rédactionnelle.  Un magazine généraliste se doit de toucher à tout. Avec toutefois une prudence extrême concernant les mouvements intégristes religieux.  La connerie humaine dépasse toutes les bornes que nous nous attacherons, je crois, à ne pas déborder.

Voici donc le cadre de cette politique culturelle, qui est amenée à évoluer, bien entendu.

Le bel objet auquel Philippe Moreau a si magistralement participé, est prêt à prendre son vol de colibri. Un carburant se trouve déjà dans le moteur, grâce ou à cause de moi : le « mapisme ». Je m’explique : MAP : marxiste anarco-poétique .Cela ne veut dire en aucun cas, devenir un mapandisme.  Les sectes de classe adoreraient trop la manœuvre.  Un mapiste digne de ce nom n’est pas un mapandiste, jamais.

 Seuls 9 numéros posés permettront de donner une image de ce magazine presse. Attendons donc. Autour de moi depuis ce mois de novembre 2016, date à laquelle, vint cette idée aussi sotte que grenue, ça jazze. Et ça ricane.

 

En effet, une mégalomanie polarisante se serait saisie d’mon p’tit être et je serai devenu fou. Répétons aux âmes sensibles une liberté espiègle revendiquée depuis longtemps. D’ici septembre 2017, juste avant Octobre 2017, le titre du magazine passera de Christian Riochet.net à Riochet.net, puis à Rio.net, pour finir par un sec et simple R.net. Mon ego va en prendre un coup.

En écrivant ce Vol N°1 du Colibri, je pense qu’on publiera le scan, cela pourra avoir un ces chics ! Ainsi, tout un chacun de la bande des partisans – 40-50 peut-être ? – aura un exemple de ce que je nomme « les P’tits livres ». Je rédige à mains nues, au feutre, l’œil gauche sur la table. J’y vois mieux ainsi.

J’aime les vieux livres. Et puis ces méchants pastels dessinés par moi qui surgissent dans le texte, font passer le temps. Or donc, le vol du Colibri pose en son Vol n°1 une esquisse, un crobar. Tout un chacun peut, doit, va, osera apporter une goutte d’eau. Ainsi découvrira-t-on cette « chose », son cadre aléatoire. A regarder ce bel objet, on découvre une équipe de viocs et de jeunes qui fait tourner la baraque. J’en redemande. Flamenca, ma compagne, manifeste bigrement. Cette aventure de «  colibriages »  ne lui ressemble en rien. Et où sont passées les neiges d’antan ? Je la comprends. J’attends juste que la pièce tombe. Le siège local de l’association, loi de 1901, déposée en préfecture de Nîmes en 2005, est installé à La Rioche.

Les partisans doivent en devenir propriétaires. C’est possible. Les renifleurs, les avions renifleurs du Colibri (ARC) reniflent beaucoup en ce moment. Ça doit être le pollen. Cette « start up » culturelle, généraliste et laïque, se propose de dégager d’ici septembre 2018, un budget suffisant pour payer les frais de fonctionnement, rémunérer Philippe Moreau justement pas à sa valeur (il coûte cher ce cher !) et enfin dégager un budget de piges pour les chroniqueurs  Ainsi Flamenca et moi pourrions-nous finir nos vieux jours et nos conneries à La Rioche. Ça va être plus difficile pour les unes que pour les autres. Et ça, c’est rigolo, donc c’est marrant. Chacun des partisans, moyennant 5 à 50 ou 900 euros pourra participer à l’achat du siège social de cette association lucrative sans but. Un compte en banque est en cours d’ouverture au Crédit Agricole.

Ainsi 0,09% de la somme ayant été couverte, Gilles Portalier, Jean-Paul Santinacci (deux anciens banquiers) et ma pomme se font fort d’apporter le solde. Quant à moi, je ne prendrai pas de part. Je suis communiste, faut pas déconner. Seuls, mille euros par mois sur justificatifs, budget de fonctionnement de la Rioche, me satisferont. Les comptes d’exploitation sont en cours d’élaboration et seront publiés dans R.net.

La start up Colibri vient déjà par exemple de se porter  acquéreur auprès de la  Commission des opérations  boursières, d’une photocopieuse de réseau HP. Près de 80 euros, livraison comprise. Gilles a avancé les fonds et l’association va le rembourser via un apport en compte courant de ma part. Faut pas déconner, la start up a démarré: il faut investir. Et Flamenca, elle n’arrête pas de râler après moi. J’en ai un peu marre, moi.

Tenir disponible un magazine de belle envergure technique et professionnel donne à tout un chacun la possibilité de « s’exprimer ». Philippe Moreau me faisait remarquer que, par exemple, la vidéo « Iako et Caillou chantent » parue dans le n°1 avait un son médiocre et un éclairage déficient. Cela fait, dit-il, assez amateur. Mais oui, précisément : il faut cet amateurisme encadré par des pro qui le mettent justement en valeur.

Les chroniqueurs doivent pouvoir lâcher les rênes et publier ce qu’ils veulent. A l’équipe (de direction) de veiller au contenu s’il le faut et à mettre en ligne au mieux. Charbonnier en demeurera mieux maître chez soi.

 

Journal interne des partisans de R.net

 

LE VOL N°2. La ligne rédactionnelle.

 

Tout cela est joli, mais quelle est la ligne rédactionnelle ? Pour l ‘heure, c’est celle de Riochet en avril 2017. Ce n’est pas bon cela. Il ne s’agit pas d’offrir seulement un petit magazine. Certes, si même  on passe de Christian Riochet.net à Rio, puis à Rio., et enfin à R tout court, je ne manque pas d’air. On ne voit que moi en ce mois d’avril 2017. Ce n’est pas à maintenir. Au marbre, Philippe Moreau tient une vingtaine de livres prêts à être publiés et autre de ma pomme, sans compter « OU quoi » que je prépare et qui compte 2.500 (deux mille cinq cents) pages-feuillets, 1.500 signes à la page. C’est bien joli, et tout cela sera publié, mais de grâce, mettons mes conneries dans le flot continu du magazine. La ligne rédactionnelle ne peut que s’en mieux porter.

Mais justement quelle est-elle ? Généraliste, culturelle, laïque, dans tous les sens et tous azimuts. Un éclectisme, un foutoir bon enfant d’où sortira, par logique du concret, la ligne rédactionnelle. L’orientation est là. Reste à cheminer en mapiste, en marxiste anarco-poétique !

 (Ça fait du bien ces pastel-respiration, je trouve, ça soulage)

Le N°1 de R.net a soulevé l’affaire Leclerc. Un évènement bousculant qui a alourdi considérablement l’ensemble. Heureusement « Le vase d’Antoine », vidéo sur la peinture pour enfant, redresse la barre.

Le « J’adore Michel-Edouard Leclerc », laid, oriente trop vers le sérieux. Toutefois, le même incident s’est produit à Hyper U et  à Présence 30 des associations d’aide à domicile. Un « J’accuse système U » et un « J’accuse Présence 30 » sont rédigés et Philippe Moreau en a un exemplaire photocopié. Mais – car il y  a toujours un mais -  je tire de cela, une approche assez troublante de ce que je nomme le RAHPA : Le Racisme Anti Handicapé et personnes âgées, le RAHPA.

Le Racisme Anti Handicapés et Personnes Agées s’installe comme une sombre politique de l’ombre, procès de corruption des bonnes relations humaines, procès de corruption du bon commerce  des gens. Il s’agit d’une colonisation, d’une politique de colonisation excluant  des handicapés et des personnes du 3ème et du 4ème âge du cours normal de la vie quotidienne. La dépendance universelle est la loi d’évidence.  D’immenses associations à but non lucratif et humanitaire vont devenir des associations lucratives sans but, inhumanitaires.  Le principe d’asservissement est simple : nous les jeunes, nous les non-vieux, nous les « valides », nous pouvons mener une politique honteuse d’abus de confiance. Vous, les « dépendants »,  les faibles, les défavorisés, vous devez vous soumettre, car sans cette soumission, vous allez souffrir et crever dans la solitude escortée de sa fille ainée haineuse, l’isolement. Donc, soyez sages. Vous avez 85 ans, Alzheimer, un cancer quelque part, en sommeil ou non, plus de famille,  vous pleurez souvent sur votre sort ? Le tour est joué : obéissez ou vous n’avez pas notre aide humanitaire, lucrative sans but par les sommes astronomiques que nous versons aux aides à domicile. Il est si simple  de faire traverser la rue à un aveugle, au moment tendre de silence amusé, partagé, grâce au commerce des gens et non  à ce sordide  commerce de l’argent.

Tu me diras, qu’est-ce que le RAHPA, rapace, vient foutre dans la politique rédactionnelle d’un magazine numérique, d’un R.net supposé être un journal généraliste bon enfant, rigolo et distrayant ? A cela, il faut suggérer quelques réponses, il me semble.

  1. la paix est due, c’est le bonheur qui est à conquérir.
  2. le racisme colonisateur, esclavagiste, obscurément néofasciste tend à envahir toutes les relations humaines.  Il faut retrouver ces sociétés  non développées pour regagner des relations de bon commerce entre les gens. C’est cela qu’il faut mettre à jour : un néofascisme eugénique, sélectif, par ci par là, comme un éclat de lumière noire qui engloutit la gentillesse tout bêtement.
  1. R.net ou la joie de vivre, la force d’aider le combat du colibri : je fais ma part.

R.net ne saurait être seulement contre le RAHPA. Il doit aussi être une résistance à l’Anti Handicapé et Personnes Agées, combat des partisans du magazine, mais il doit aussi devenir (car il ne l’est pas encore) un petit brulot d’amateurs et de professionnels qui s’en donnent à cœur joie, à tire larigot et prêts à mordre dans toutes les pommes défendues, délicieuses, juteuses et odorantes.

Après réflexion, il semble que R.net manque de  sexe, d’éros de qualité,  sans oublier la tendre douceur propre aux relations physiques, charnelles, corporelles.  Ne cachez pas ce sein que je voudrais tant voir !

Les rapports sexuels, c’est toute la géo-histoire du corps démographique planétaire. Bientôt dix milliards d’êtres humains déshumanisés, dénaturalisés, dématérialisés sur cette bonne planète et l’on ne sait toujours pas quand, comment, pourquoi l’humain, le vivant, se reproduit sexuellement. C’est effarant !

Les lois démographiques demeurent obscures. L’économie de l’ombre procède là aussi d’un procès de corruption. En écriture européenne,  la calligraphie reproduit d’ailleurs assez curieusement le (Q) lui-même.

Enfin et surtout : étonne moi. Le Vol infini du colibri de R.net n’en est qu’à ses débuts. Ce journal trouvera sa vitesse de croisière de haute mer en janvier 2018.

Il faudra ces neuf mois pour que finisse cette crise d’adolescence inévitable. En janvier 2018, vue sa périodicité aléatoire, R.net aura tendu la voilure, le pseudo-capitaine aura été jeté par-dessus bord.  R. net aura fini de faire battre son cœur à la poupe et les poules retrouveront les dents qu’elles ont perdu, depuis les dinosaures.

Il faut laisser aller l’embarcation, surveillée par des amateurs et des professionnels, pour toutefois évidemment éviter trop de conneries et de procès. On ne sait pas ce que cette tribu de partisans trouvera dans le nomadisme de R.net.

Je te dis tout cela à toi car tu es responsable culturelle de ce magazine. Cette lettre interne est aussi destinée à tous ceux et toutes celles qui participent à R.net. Je t’embrasse. Chastement. Amen ! Le 25 avril 2017.