Introduction à la lecture de “L’être et le code”
La logique du concret
En 1973, Michel Clouscard soutenait sa thèse de doctorat d’état en sociologie à la Sorbonne. Cette thèse fut publiée par les éditions belges Mouton. En collaboration étroite avec Clouscard, Riochet rédige “La logique du concret”, introduction à la lecture de “L’être et le code”. On y trouve une analyse des concepts principaux, une reprise des critiques du jury et un entretien avec Clouscard. Cette même année dans la revue du PCF “La Nouvelle Critique”, Riochet publiait une courte analyse de “L’être et le code”. Depuis lors, c’est-à-dire depuis 44 ans, aucun article n’est paru dans la presse et aucune étude conséquente n’est connue.
La Logique du Concret est un texte assez difficile d’accès. Le jargon philosophique de Clouscard demande à être maitrisé. Riochet tente justement d’en permettre un accès plus aisé. Ce qui n’est pas toujours évident. “La logique du concret“ n’en demeure pas moins la seule introduction à la lecture de “L’être et le code”, à ce jour. Cette Introduction est ici publiée pour la première fois. On verra entre autres, dès l’Entretien, que Riochet reprochait déjà à l’époque à Clouscard une certaine métaphysique sous-latente, incompatible avec le marxisme. Ce reproche – plus ou moins fondé – demeure valable pour Riochet en cette année 2017. Il s’en expliquera dans “Clouscard, biographie conceptuelle”, un texte à paraître prochainement.
A la première lecture de « La logique du concret », Michel Clouscard lança : « Enfin, je comprends ce que je dis. Mais tu me critiques. »
Une approche philosophique
Les Variations sur le corps
Essai philosophique qui pose une hypothèse radicale : le corps est une porte d’entrée épistémologique.
En passant par le corps, la recherche fondamentale vient dire que la matière corporelle donne à l’Homme des informations sur lui-même et son environnement, informations qu’il ne peut avoir autrement. Le corps conçu comme source et unique source de connaissances permet de renforcer un matérialisme géo-historique. L’idéalisme s’en trouve fortement ébranlé.
Riochet a rédigé 75 « variations » dont il commence ici la publication par bouquets de 9. R.net ouvre un axe rédactionnel philosophique que le magazine veut maintenir.
Une nouvelle philosophie
Le foutan
Le Foutan se propose comme une philosophie contradictoire. La lecture de son programme demande une attention oculaire particulière. Le texte en effet ne respecte pas les espaces entre les mots. Il est d’un tenant. Cela demande un effort de lecture. Mais le texte est court. C’est le manifeste fondateur Foutan qui, par le fait même, ne peut en aucune façon s’augmenter. Le Foutan est une philosophie qui cherche à s’en foutre.
La philosophie rédactionelle
du magazine
Le vol du colibri
Lettre ouverte à une amie
R.net élabore peu à peu une philosophie rédactionnelle que ce magazine compte respecter, si même elle évoluera bien sûr avec le temps.
Le rédacteur en chef propose une « Lettre ouverte à une amie » avec qui il travaille à ce propos. C’est « Le vol du colibri », un genre de manifeste d’une philosophie rédactionnelle ambitieuse. Voici, donnés au lecteur, les Vol 1 et Vol 2.
Une chronique de R de rien
Le sifflement
Une captation par portable
La vie apporte parfois de surprenantes surprises. Riochet a depuis toujours des relations avec les oiseaux. Il peut se faire que lorsqu’il se promène dans les champs, un rossignol ou un compère-loriot vienne le survoler. Lorsque les fenêtres sont ouvertes chez lui, il arrive qu’un oiseau vienne se poser sur la Bilbliothèque aux Manuscrits.
Il eut l’honneur d’assister à la paisible agonie d’un piaf parisien qui se posa devant lui et mourut là de sa belle mort…
Là oui,
je marche
De la philosophie
avant toute chose
au besoin préférer l’Impair*.
* Bistrot parisien où Verlaine et Rimbaud
se saoulaient à l’absinthe.