31ème Variation • Le corps, base de données

Les données font bases au corps, base du corps, sont d’une complexité et d’une dimension effarante. Elles sont toutes à acquérir. Le corps doit acquérir l’inné pour inventer de nouveaux acquis, eux-mêmes prolongements de l’inné et ainsi de suite jusqu’à la relative interruption du vivant matériel sous cette forme primitive universelle sidérale et sidérée.

Le corps, base de données, se sidère, sidère et s’étonne.

Il s’agit donc, pour l’homme en particulier, de puiser dans cette base de données qu’est son corps. Cette seule médiation qu’il a au monde le constitue et doit se constituer dans son exploitation. Le traitement des informations données passe par une expérimentation quotidienne. Tout ce qui lui est acquis était à ré-acquérir, à mesurer, à tester. Toutes ces données sont à obsolescence programmée (OP). La brièveté temporelle du corps est cette OP. La nécessité de devoir alimenter le corps en énergie consommable, sans interruption, fixe une crainte du manque, intronise la faim. L’effarante précarité environnementale fixe de son côté la peur en égale permanence.

La faim et la peur, la crainte du manque d’énergie et de sécurité obnubilent.

Le corps est introduit dans un milieu hostile, incontrôlable, incompréhensible. Les lois de la nature n’existent pas parce que le corps ne se différencie pas, ne se médiatise pas. Seul un activisme ultra–conservateur sauve la mise

L’anthropologie mapiste, en ce point épistémologique, mène incroyablement à s’interroger sur le point de savoir comment ce mode de consommation non-productif et ultra–dépendant qu’est le mode écologique et poétique va aboutir au troisième millénaire de l’ère dite moderne à ce que le prix de l’argent soit fixé par les taux d’intérêt du système bancaire et financier ?

Ce point d’aboutissement, auquel l’homme se conduit, prend sa source de ponctuation géo–historique il y a 9 millions d’années en Afrique, date que je pose comme hypothèse mapiste.

Une formule résume cette question :

 qui se lit : infini puissance 9, espace, 1, dérivée de l’équation de Klung

qui se lit  : un a espace ponctuation pictogramme.

 En bonne compréhension épistémologique, l’équation de l’infini puissance 9,

 est en fait non une dérivée de l’équation de Klung, mais sa matrice algorithmique.

 pousse E=mc2 dans ses retranchements.

 Il s’agit de passer d’une théorie de la relativité générale à une théorie de la relativité relativisée universelle.

 Car la question sous-latente demeure entièrement posée : 

Qu’est-ce que la matière ?

L’homme est une étude expérimentale de cette question première. L’homme prend - de sa propre initiative - le corps comme forme expérimentale d’existence pour en mesurer les limites.

L’homme s’est créé lui-même, puisque la matière poursuit avec le corps son protocole de défrichement, de déchiffrement, de culturation. Cela se passe au cours de la construction de civilisation, de la périodicité de civilisation de la séquence easp, être avoir savoir pouvoir.

Ce traitement des données de base pose immédiatement le problème de sa mémorisation. La courte durée de vie d’un individu implique une transmission très rapide. Une génération de 20-30 ans, durée de vie que l’on peut admettre pour l’heure, nécessite un récepteur jeune, inexpérimenté et donc maladroit.

Le premier objectif, dans ce cadre, nécessite de contribuer au plus vite à un allongement de la durée de vie.

Avant cette culture épi–génétique en voie de constitution, il paraît très vraisemblable que deux systèmes de transmission jouent un rôle surdéterminant. La télépathie est exploitée à cette fin. La capacité électromagnétique de diffusion sur la bande FM, fréquence modulable, s’expérimente au cours des longs regroupements dans la U-caverne durant des millions d’années.

Par ailleurs l’environnement minéral, végétale, animal, gazeux fournit des expériences observables. Le bio-mimétisme régit le développement, qu’il soit épi–génétique ou de civilisation culturelle.

L’ours par exemple, ancien locataire de la U-caverne, existe depuis plus de 30 millions d’années. C’est un exemple à suivre, au moins pour le «squattage» du lieu.

L’obsolescence programmée, l’OP, freine et complique {INFINI puissance 9 1.

formule 986

L’homme va mettre 9 millions d’années pour renoncer au mode de production écologique et poétique. En dépassant brutalement, par l’agriculture, la reconnaissance de paternité et la propriété privée au premier communisme de la U-caverne, enclenche un processus de création de l’homme dit moderne qui démarre il y a 9000 ans. L’accélération enclenchée renonce violemment aux acquis de ces 9 millions d’années de travail collectif.

Il ne s’agit plus, il ne s’agit pas d’une coupure épistémologique intra-idéologique à proprement parler. Il s’agit d’un effondrement, d’un collapse, collapsus ontogénétique réactionnaire. Ce deuxième homme - qui n’a donc que neuf millénaires -, mène sinistrement, par la violence, le crime, le mensonge et la connerie au capitalisme libéral mondialisateur du début du troisième millénaire, en neuf millénaires donc.

Un troisième homme doit surgir, celui d’un 3ème communisme.

Voir les choses autrement est bien évidemment possible, mais cet idéalisme est trompeur.

Tout commence donc par la prise en considération du corps par le corps. Tour de force qui va demander plusieurs millions d’années pour déboucher sur un échec retentissant. Le mode de consommation non–productif écologique et poétique s’effondre.

C’était bien la peine de consacrer tant d’efforts à améliorer la condition humaine. Le premier homme apprend, comprend à ses dépens qu’il n’y a pas une seule erreur dans le protocole matérialiste qui lui donne naissance. Il réalise que l’erreur, c’est lui. Toute la base de données, son corps, est une erreur de programmation bio-génétique. L’easp n’y change rien. L’impasse, maintenant signalée, exige un retour à l’origine et une reprogrammation totale du corps lui-même. Le trans-humanisme, l’homme augmenté, l’anti-premier communisme, le capitalisme du corps-capital a de beaux vilains jours devant lui pour tenter cette augmentation nécessaire certes, mais illusoire.

Ce n’est pas le corps qu’il faut recréer, c’est tout le procès social de cohabitation géo-historique.

La négation des peuples et de leurs civilisations, peuples minéral, végétal, animal, naturel jette dans cette impasse ethno-centrée. La négation de la nature est une négation du corps. La contradiction explose.

L’homme descend du singe et le singe singe les singeries des hommes pour s’en divertir. L’homme ne descend pas du singe mais du songe.

Le mouvement démographique, « libéré » par la reconnaissance de paternité, ravage la géo-histoire des hommes. La machine à croissance exponentielle, remet du charbon dans la loco et ne s’occupe plus des signaux.

L’unité de production démographique des bébés qu’est la femme se privatise et saisit le pouvoir par les couilles, pour assurer le débit du lolo du biberon du bébé (DLBB). La poésie anarchiste, marxiste du mapmondisme, rationalisée, n’est plus qu’un laisser–aller de l’impulsion idéologique.

Elle stimulait le mimétisme écologique, elle sert dorénavant de paillasson aux bottines des capitalistes, crottées, couvertes de sang des animaux et des fleurs, puant le pétrole en laissant là les traces des crimes perpétuels de l’humanité. Une tour de cons flamboyante. Fosses de Babel (merci Abelio) plongées dans l’immunité diplomatique de l’interdépendance du capital. Comment en est-on arrivé là, bordel de merde?

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