20 - La continuité de l’ensemble historique

Nous nous attacherons seulement à montrer la nécessité de la continuité au niveau collectif, macro-social. La continuité existentielle et biologique sera étudiée avec la théorie des durées, des étants et de sa temporalité.

Le superstructural propose des séries causales discontinuistes. Sa stratégie est de rompre le procès de production dans son expression logique, au niveau du savoir, pour n’en donner que des segmentations arbitraires et trompeuses.

Mais la discontinuité superstructurale n’est possible que par le continuum de la surdétermination. C’est la progressive mutation des forces de production et de l’infrastructural en général que l’histoire et la logique révèlent. Le parcours du procès de production est le parcours d’un ensemble homogène dont tous les moments sont en relation causale. C’est au seul niveau politique que le conflictuel amènera une discontinuité, mais qui ne sera que l’apparente domination de la surdétermination. La réalité logique de l’ensemble est continuité.

De plus, le passage d’un ensemble pré-capitaliste à un autre champ de production homogène est un passage dans le même. La continuité de la relation dialectique être-code est la continuité de la négation de cet être par ce code.

La notion de continuité autorise la prise de conscience radicale de l’histoire, de son sens et du sens de la lutte des classes. La continuité n’est que l’expression réelle et rationnelle de la genèse de l’ensemble et qu’un effet de cette genèse.

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