11 - Les cellules originelles : du panique à la Nation

Les cellules originelles peuvent se définir selon le couple structure-dynamique.

Comme structure, elles sont la fixation du panique et comme dynamique, elles sont fixation de l’histoire et commencement de la Nation.

I / Fixation du panique

Du Moyen-Age à la Révolution française, les cellules originelles sont la constante, le mode de production élémentaire. Elles sont soit rurales, soit urbaines. Dans l’économique, elles sont le domanial et le corporatisme. Dans le politique, elles sont le seigneur et la commune. Les cellules originelles marquent ce moment historique déterminant où l’infrastructure et la superstructure se compénétrent. « C’est l’exact expression des forces productives par les rapports de production ». L’idéologie est absente.

En cela cette structure est une fin. C’est le communisme originel pour l’ensemble. Le premier dépassement de la nature, du panique.

II / Des cellules originelles à la Nation

Comme fin, les cellules originelles sont la fixation du dynamique, son blocage. Aussi seront-elles l’origine d’une autre dynamique. C’est le parcours de la vieille France à la Nation. La dynamique sociale, par le juridique, réduira les cellules originelles à la fixation ontologique du macro-social. La causalité structurale naîtra du décalage entre les deux ordres, économique et superstructural, surtout par suite de l’avènement de la Cité. Le parcours du macro-social s’achèvera dans la réalisation de la Nation, dernier équilibre dans l’ensemble pré-capitaliste entre ces cellules originelles et la praxis mondiale, plus grand décalage possible, plus grand champ concrétisé de l’idéologie, dépassement de fait de ces cellules.

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